Une année autour du monde

"Un voyage se passe de motifs. Lorsque le désir résiste aux premières atteintes du bon sens; on lui cherche des raisons. Et on n'en trouve qui ne valent rien. La vérité, c'est que l'on ne sait omment nommer ce qui vous pousse. Quelque chose en vous grandit et détache les amarres, jusqu'au jour où, pas trop sûr de soi, on s'en va pour de bon. Il ne tarde pas à prouver qu'il se suffit à lui-même..."
Nicolas Bouvier - L'usage du monde


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jeudi 25 septembre 2008

Espagne - Golfe de Santa Marta


Nous voici en Galice! Nous mouillons à Carino, dans le Golfe de Santa Marta, après 36 heures de navigation dans des conditions de vent et de mer raisonnables (pour le golfe de Gascogne s'entend!).
Emmanuelle, Clotaire, Anne et Emilie partagent, en compagnons du mal de mer, la même cabine. La position allongée leur convient particulièrement bien! Michel, notre skipper, et Jérôme se partagent les quarts, pour ces premières navigations (il faudra penser à une meilleure répartition du sommeil!).

Ballade autour du cap dans les forêts d'eucaliptus (voir la vidéo su rle blog), et découverte d'un mode de sépulture sensiblement différent de nos cimetières français.

Après deux jours, nous reprenons la mer pour Lisbonne ou l'île de madère; ce seront les vents qui décideront... Et oui, nous apprenons à partager nos décisions avec Eole! Un grand apprentissage pour les enfants qui découvrent que l'on peut ne pas tout maitriser.

Le passage du cap Finistère espagnol est extraordinaire? Nous battons notre précédent record, avec une pointe à 23,9 noeuds! La mer est agitée et le passage de ce cap sous la pleine lune et une nuit étoilée est mythique. Que du bonheur! (enfin pour ceux qui veillent..)

Une fois le cap passé, la mer mollit jusqu'à devenir d'huile. Le soleil resplendit toute la journée et nous bronzons à l'avant du bateau. Cette baisse de vitesse nous permet de mouiller enfin une traîne. Nous sortons trois petits thons rouges (des bonites) qui ont la bonne idée de se prendre à l'hameçon à 12H30, juste pour l'apéro. Je lève les filets et les prépare en carpaccio, avec huile d'olive, citrons et échalottes... un verre de rosé... Que demander de plus?

Le vent a décidé. Nous abordons à Peniche, à 90 miles au nord de Lisbonne. Joli port de pêche où nous trouvons enfin du wifi pour vous écrire ces quelques mots et mettre en ligne les vidéos.*

mercredi 17 septembre 2008

L'Aber Wrac'h... Larguez les amarres!







Cette fois, c'est parti! Après les approvisionnements chez ce breton de Michel Edouard Leclerc et le chargement des valises (merci le Cned pour sa contribution au poids de nos bagages!), nous avons hissé la grand voile et le genaker pour quitter l'Aber Benoit, lundi 15 septembre à 18H00. Ciel bleu, mer calme, vent portant... idéal pour partir.
Nous avons passé Ouessant (sans voir notre sang) et la Pointe du Ras de Sein (sans voir notre fin). Bref, une grosse marmite avec pleins de remous, mais le vent avait la bonne idée d'e^tre orienté comme le courant, donc de ne pas lever la mer.
150 miles pour cette première navigation. Une nuit et une journée. En fin de matinée, mardi, le vent faiblit et retarde notre arrivée à Belle Ile en mer. Nous passons le phgare des Poulains et mouillons au Port de Sauzon 19H00.

Mercredi matin: Nettoyage de la carène du bateau : brosse et scotch brite sur la longeur des deux coques (c'est long deux coques de 17m!). Deux heures d'huile de coude et voilà No Limit affuté, pour notre prochaine étape : Direction l'Espagne et son Finistère: la Corogne




En attendant les vents portants prévus dans 48 heures, ballade à vélo entre Sauzon et la mythique plage de Donant.